Présentation du projet :
De la terre à l'assiette
Le nouveau projet Erasmus + “De la terre à l’assiette”, dans lequel s’est engagé le collège Aliénor d’Aquitaine à Bordeaux implique 6 écoles de 6 pays européens :
• Allemagne
• Hongrie
• France
• Italie
• Lituanie
• Portugal
Il part de la thèse selon laquelle le droit à l’alimentation demeure, aujourd’hui, un problème encore non résolu qui met en évidence une des plus grandes contradictions de l’homme : alors que la malnutrition frappe environ 150 millions d’enfants dans les régions les plus pauvres du monde, la suralimentation et le taux de surpoids continuent à augmenter dans les groupes les plus jeunes des pays occidentaux ainsi que dans les pays en voie de développement. Pourtant, selon les experts, la nourriture est là, elle est produite en quantités suffisantes par une industrie alimentaire mondialisée ; elle suffirait à tout le monde mais elle est mal distribuée, mal utilisée et surtout jetée alors qu’elle est parfois encore parfaitement consommable. …Un autre paradoxe alimentaire entre l’Occident et les pays en voie de développement se trouve dans l’élevage à grande échelle d’animaux à viande commandés par l’industrie mondiale qui oblige ces pays à abandonner progressivement la culture et la nutrition à base de riz et de céréales au profit de l’élevage. Le développement mondial de la production industrielle ne garantit pas la sécurité alimentaire et l’utilisation abondante de substances nocives comme les pesticides est souvent source de cancers. Le problème n’est pas seulement de manger, mais de manger sain et équilibré, d’acquérir une attitude responsable et vigilante à l’égard de la nutrition et de notre santé afin de prévenir l’apparition de maladies liées à la malnutrition. La dimension sociale et de santé publique présente un intérêt économique extrême si l’on considère que le coût des maladies liées au déséquilibre alimentaire et aux maladies qui en résultent pèse lourdement sur les caisses du système de santé et des dépenses publiques de chaque État.
Dans l’introduction du plan stratégique de l’UE pour 2016-2020, il est indiqué que l’objectif de l’Agence de la santé et de la sécurité alimentaire est de faire de l’Europe un endroit plus sûr et plus sain où les citoyens seront mieux protégés et où les secteurs de la santé et de l’agroalimentaire de l’UE pourront prospérer :
• Meilleure préparation des denrées, prévention et éradication des maladies des personnes, des animaux et des plantes.
• Système de production d’aliments pour animaux et de denrées alimentaires sûrs et durables.
Nous pensons qu’à côté d’une politique européenne spécifique, il est nécessaire de soutenir une étroite collaboration avec tous les partenaires sociaux, locaux, y compris l’école, et encore mieux un groupe d’écoles issues de différents pays européens. L’école accompagne chaque élève dans son développement humain, social et culturel : elle peut donc jouer un rôle décisif dans la promotion de modes de vie sains, de comportements durables et d’une alimentation durable. De cette idée est née la collaboration entre nos 6 différentes écoles européennes
En tant que coordinateur de projet, mais principalement en tant qu’enseignant, il semble que nous pouvons contribuer à l’éducation et à la sensibilisation des jeunes générations à la consommation d’aliments de plus en plus sûrs, bons et sains, issus de chaînes d’approvisionnement durables. Lors de différentes réunions en Lituanie, à Bordeaux et à Bergame, les coordinateurs ont rédigé les lignes directrices du projet et un programme détaillé des thèmes à traiter : nous pensons que ce projet peut jouer un rôle important dans la création d’une identité européenne et dans la conscience d’une Europe unie, même dans les différences.
Ce projet de deux ans est donc une formation très structurée, destinée à un groupe de 150 élèves (25 par pays) âgés de 14 à 18 ans qui poursuivent les objectifs susmentionnés. Ils encourageront leurs camarades à participer activement à une vie sociale européenne en travaillant ensemble pour un objectif commun. Les compétences de la citoyenneté mondiale seront également développées pour que les élèves puissent agir consciemment dans un monde de plus en plus interdépendant, où les choix de chacun auront des répercussions globales sur la santé et l’environnement
Conformément au cadre des objectifs de développement durable du Programme des Nations Unies 2030, le projet vise à accroître les compétences des élèves dans le domaine de l’éducation nutritionnelle.
5 mobilités internationales sont déjà prévues :
• Budapest, novembre 2019
• Bergame, mars 2020
• Bordeaux, novembre 2020
• Panevezys, mars 2021
• Santa Maria de Feira, octobre 2021
5 élèves et 2 enseignants de chaque pays participeront aux différentes mobilités et travailleront en groupes sur ces questions majeures :
• droit à l’alimentation
• nutrition raisonnée
• mode de vie sain
• sensibilisation des consommateurs
• recyclage des déchets
• biodiversité
• développement durable
Pendant les activités, nous utiliserons des méthodes d’apprentissage telles que :
• la recherche
• l’apprentissage coopératif
• l’éducation par les pairs
• le travail en groupe
• le débat
• le jeu de rôle
Cela permettra aux élèves de travailler tant au niveau individuel que collectif, d’exprimer leur pensée créative, d’avoir un regard critique sur les sujets en question et d’être actifs dans la construction de leurs connaissances et de leurs compétences. De plus l’utilisation de l’anglais et de l’allemand les conduira également à une amélioration de leurs compétences linguistiques.
Chaque mobilité comprend également des visites d’étude dans des entreprises agroalimentaires, des ateliers dans des associations et des réunions avec des experts.
Les outils multimédia et numériques seront utilisés dans les différentes activités pour réaliser les productions et les enregistrements des ateliers :
• questionnaire sur les habitudes alimentaires des élèves
• les achats raisonnés
• calendrier des produits de saison
• laboratoire du goût
• fêtes et nourriture traditionnelles
• construction d’une pyramide alimentaire
• construction d’une pyramide de l’environnement
• impact sur l’environnement
• mise en place d’un programme international comprenant des éléments de mode de vie sain, de sport et de santé
• laboratoire de chimie à l’école
• l’alimentation à l’école
• le gaspillage alimentaire
• création d’un jeu pour une alimentation plus saine
• réalisation d’une vidéo sur l’histoire de l’alimentation nationale
• le rôle et l’influence de la publicité sur les consommateurs
• une journée sportive
Les résultats seront visibles dès le premier échange. Cette première mobilité encouragera les élèves à travailler de manière transnationale, en partageant et en comparant les idées et les pratiques, en créant un réseau d’échanges culturels, d’études, de collaborations et d’amitiés tout en améliorant leurs compétences linguistiques.
Les enseignants seront en mesure d’améliorer leurs compétences professionnelles et de les mettre en œuvre avec des suggestions pédagogiques et méthodologiques qu’ils pourront utiliser dans leur pratique quotidienne. Enfin, nous souhaitons habituer les familles à accueillir des enfants étrangers et à participer activement aux événements programmés.
A moyen-long terme, toutefois, nous espérons pouvoir intervenir de manière plus significative dans les disciplines scolaires et contribuer au développement d’un programme scolaire interdisciplinaire visant à parvenir à des modes de vie sains et à la protection de l’environnement.
La participation à des activités alternatives et non formelles d’éducation physique contribuera à donner aux élèves le besoin de s’amuser en bougeant, au lieu de passer à des formes de loisirs statiques et non propices à la socialisation. Les élèves participants seront ensuite transformés, à leur tour, en promoteurs de la santé par la diffusion de ces travaux, l’organisation de séminaires, d’expositions, d’ateliers, de conférences … .
En participant à ce projet, nous espérons améliorer la vie des élèves et en faire des citoyens responsables et des ambassadeurs efficaces dans leur communauté locale et dans le monde. Nous espérons ainsi aider les jeunes à jouer un rôle actif et responsable dans le monde de demain.
La documentation des activités et des visites (vidéos, photos, articles), les savoir-faire et les résultats du projet seront collectés, publiés et diffusés sur le site web du projet, sur YouTube et sur la plate-forme de diffusion des résultats Erasmus Plus et eTwinning, afin de faciliter l’échange d’expériences.
LES MOBILITES
- BUDAPEST - 2019
- BERGAME - 2020
Présentation des partenaires de notre établissement, de Bordeaux et de notre région
Les résultats du questionnaire sur les habitudes alimentaires
100 élèves ont participé à l’étude. Ce questionnaire est issu des travaux réalisés pour la première mobilité ERASMUS+ en Hongrie.
Vidéo de la mobilité
A venir